Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 07-09-23

Ultimo aggiornamento: 19-09-23

 

Commenti: 15 reviews

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General

 

Riassunto: Ryô a disparu. Corps, et âme.

 

Disclaimer: Les personnages de "Les âmes grises" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Happy Birthday City Hunter! : Les âmes grises

 

Capitolo 2 :: Chapitre 2

Pubblicato: 08-09-23 - Ultimo aggiornamento: 08-09-23

Commenti: Vous allez commencer à me voir venir avec ce chapitre. L'histoire est inspirée des épisodes 100 et 101 de l'anime, et de la magnifique réécriture qu'en a fait Rochelle Templer (fic en anglais, sur AO3). Inspirée, mais de loin bien sûr.

 


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Qu’est-ce que c’est ? Un son. Non un sifflement, et une voix qui répète toujours les mêmes mots. Obéir ? Jamais. Il faut que je me lève, que je trouve d’où ça vient. Ma main a cogné quelque chose. C’est dur, ça s’effrite. De la nourriture ? Et là un seau. De l’eau, enfin. Tant pis s’ils ont mis quelque chose dedans : il faut que je tienne. Boire le minimum, éviter de se faire avoir.  

Si seulement cette voix pouvait se taire.  

 

 

 

- Il y a quelque part un chimiste fou. Brillant mais fou.  

 

Kaori leva les yeux au ciel devant l’exaltation du Professeur. Elle était épuisée : toute la journée, sous la surveillance discrète mais assidue de Miki, elle avait arpenté la ville en cherchant les indics habituels de Ryô pour glaner la moindre information. Beaucoup étaient restés invisibles : ils ne répondaient qu’à lui. Certains étaient venu à sa rencontre. Elle avait respecté les ordres d’Umibozu : ne surtout pas dire qu’il avait été enlevé sous peine de rendre son futur retour encore plus dangereux. Il devait garder son statut d’intouchable. La version officielle était qu’il avait disparu volontairement pour lui prouver qu’elle était incapable d’être une bonne nettoyeuse, et qu’elle devait parvenir à le retrouver pour gagner son pari.  

 

Même à ses yeux cette histoire était bancale… Pourtant elle l’avait raconté avec toute la conviction dont elle était capable, encore et encore, parcourant les rues de Shinjuku puis des quartiers environnants. A sa grande surprise certains avaient promis de l’aider. Restaient à savoir si c’était pour se débarrasser d’elle ou s’ils trouveraient quelque chose.  

 

Les autres s’étaient réparti les tâches : Umibozu tentait d’avoir des informations sur les contrats en cours, Kazue remontait la piste des numéros de série des fléchettes, et Mick regardait les vidéo-surveillances que Saeko avait subtilisées au poste de sécurité centrale. Le Professeur quant à lui était chargé d’analyser le contenu des seringues et la prise de sang qu’elle avait faite en revenant du port, sous l’instance de Mick qui l’avait convaincue en lui indiquant que les traces de sang était un peu trop visibles pour ne pas attirer l’attention.  

 

Ils avaient laissé la mini à la clinique. Kaori avait convaincu Miki de l’y déposer en revenant, après avoir refusé l’invitation de dormir au Cat’s Eyes : elle avait sa propre voiture, et c’était totalement stupide d’y attacher autant d’importance mais elle tenait à conduire sa mini, à ce qu’elle soit à la maison, à sa place. C’était un lien avec lui, autant que le poids de son Colt qui alourdissait son sac à main.  

 

Miki avait dû le comprendre à demi-mot lorsqu’elle avait accepté sa requête. Revenir dans un appartement vide n’était pas particulièrement réjouissant mais elle en ressentait le besoin. Lorsqu’elle y était passée pour troquer ses vêtements tachés contre une tenue propre ça avait été en coup de vent, sans prendre le temps de réfléchir. Si elle y retournait, si elle reproduisait son dernier souvenir, peut-être que quelque chose se débloquerait ?  

 

- Doc, dites-moi juste ce que c’est. Je veux aller chez moi, prendre une douche et me changer avant de rejoindre les autres.  

- Pardon, tu as raison. Première chose : rassure-toi, tes analyses sont presque normales. Il reste encore des traces de ce qu’on t’a injecté mais tout s’évacuera rapidement. Tu as encore mal à la tête ?  

- Moins.  

- Donc : oui. Il faut boire, beaucoup. Tu as eu droit à un cocktail d’anesthésiant, et c’était une dose de cheval, et d’une drogue qui s’apparente au GHB mais en plus violent que j’ai déjà vue par le passé.. Je ne savais même pas que c’était possible de faire un tel mélange, suffisamment bien dosé pour que tu ne sois pas un zombie. Pour moi il a été finement calibré par quelqu’un qui sait ce qu’il fait. Ce qui m’étonne surtout c’est que tu aies eu toute ta tête ce matin. La seule explication que je peux donner est qu’il s’est passé plus d’une dizaine d’heure entre l’injection et ton réveil, le temps que ton organisme l’évacue.  

 

Un simple calcul lui donna le tournis. Elle s’était réveillée au petit matin, vers 7h. Elle aurait été droguée vers 21h, la veille ? Et comme Ryô était sans doute avec elle…  

 

- Dix heures ? ça veut dire que Ryô aurait disparu depuis presque vingt-quatre heures ?  

- Plus ou moins, et en présumant que vous étiez ensemble. N’oublie pas qu’il a pu te trouver uniquement ce matin, par exemple. Pondéra le Doc.  

- Il faut que je prévienne Mick, il doit remonter plus tôt dans les vidéos.  

- Je vais l’appeler. Je préférerais que tu dormes : Ryô me ferait une vie pas possible s’il te voyait dans cet état. Si, si, pas la peine de rouler les yeux comme ça, souviens-toi que je le connais comme ma poche. En plus il a besoin de quelqu’un avec toutes ses capacités. Allez, hop-là ! Le canapé de la bibliothèque te tend les bras.  

- Non, je rentre.  

 

Il la fixa, puis renonça en soupirant. Elle avait son regard de tête de mule.  

 

Kaori le salua respectueusement et ferma la porte. Le vieux professeur se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate s’il pensait qu’elle allait dormir paisiblement pendant que son partenaire était en danger. Est-ce qu’il le faisait, lui, quand les rôles étaient inversés ?  

 

Elle fit deux pas puis s’arrêta net et tendit l’oreille : elle voulait être certaine que le vieil homme n’allait pas oublier de prévenir Mick, ou tarder à le faire. Quand elle l’entendit téléphoner elle fut rassurée. Dans deux heures, une fois qu’elle se sentirait capable de regarder des écrans sans que sa vue ne se brouille, elle irait aider.  

 

Elle était presque hors de portée de voix lorsqu’elle l’entendit passer un nouvel appel. La curiosité fut la plus forte lorsqu’elle entendit le nom d’Umibozu et elle fit demi-tour à pas de loup.  

 

- Changement de plan : tu te souviens de l’Armée Noire, il a quelques années ? Les fléchettes contiennent entre autres une drogue qui ressemblent beaucoup trop à celle que j’avais retrouvé dans les analyses de Kaori à l’époque. Ce n’est pas un hasard, essaye de trouver des informations : ils sont peut-être de retour.  

 

Le Doc sursauta lorsqu’il entendit Kaori, juste derrière lui.  

- Et vous comptiez me le dire à quel moment ?  

- Kaori… Crois-moi tu l’aurais su un peu plus tard. Je n’avais pas envie de te rappeler cette période. Sans compter que tu l’as partiellement occultée de ta mémoire et sans doute pour de bonnes raisons.  

 

Des poings qui se serrent, des narines qui frémissent, un regard à la fois furieux et triste : il pouvait suivre chacune de ses pensées même si, par déférence ou pudeur, elle les retenait en elle. Elle pouvait être impétueuse par moment, agir de façon inconsidérée voire violente, tout en étant incapable d’exprimer certains sentiments pour peu qu’ils soient trop intimes. Ici il lisait de la frustration, presque de l’humiliation.  

 

- Petite, ne crois pas que j’agis contre toi ou comme si je savais mieux que toi ce qu’il faut faire. J’agis en médecin, c’est tout.  

- Sauf que le temps presse et que je peux peut-être aider ! Peut-être que je sais où ils le retiennent, peut-être que je sais quelque chose qui nous permettrait de le retrouver ! Explosa Kaori.  

- On y arrivera par d’autres moyens. Rassure-toi, jeune fille.  

- La jeune fille elle vous dit… Oh vous avez de la chance d’être vieux ! Si c’est la drogue qui m’a fait oublier, vous n’auriez pas quelque chose qui ferait l’inverse ? Non, bien sûr, ça aurait été trop simple. Miki ! Miki pourra peut-être m’aider.  

 

Le professeur n’eut pas le temps de la retenir. Quelques secondes plus tard la Mini quittait la Clinique. Il ne put que faire un résumé à Umibozu de ce qui venait de se passer, en tous cas ce qu’il n’avait pas déjà entendu, avant de se faire raccrocher au nez.  

 

 

En soupirant il retourna à son bureau : il aurait tout donné pour être sur le terrain et aider de façon plus concrète. Un souvenir des hurlements de Ryô, en pleine crise de manque après avoir été drogué à son insu tournait en boucle dans sa tête.  

 

S’il en croyait l’expérience de Kaori cette composition ne produisait pas les mêmes effets et tant mieux : il n’était pas certain de pouvoir supporter ça à nouveau.  

 

 

 


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